Le Château de Merlemont et la Famille Des Courtils, une histoire qui remonte depuis le XVe siècle.
Le Domaine historique du Château de Merlemont se situe dans la commune de Warluis près de Beauvais (Oise). il est accessible en 15 minutes de Beauvais, en 1h de compiègne, 1h30 de Paris et Rouen. Le Château de Merlemont a traversé les siècles et a connu de nombreuses épreuves durant l’histoire. L’histoire qui va suivre

A travers les époques le Château de Merlemont change de mains à plusieurs reprises, notamment au profit de Pierre de Turgis puis de son gendre Louis De Courtils. Louis 1er Des Courtils fait construire l’aile du logis neuf en 1530, à la pointe nord-est.

C’est au Château de Merlemont Qu’Odet de Coligny, évêque de Beauvais, se convertit au protestantisme en 1561. Jean 1er Des Courtils part alors en guerre contre le roi et le château est saccagé par les catholiques.

L’escalier d’honneur voulu par Jean Des Courtils 3e du nom, de style romantique, date de 1675. Il fait de grands aménagements dans le parc avec 8 allées de charmilles. Il aménage une cours d’honneur, prolonge la façade, créer un colombier et décore le grand salon.
Domaine et du Château de Merlemont

LES FONDATIONS
Les plus anciennes références au domaine remontent au XIIe siècle, lorsque le seigneur Roscelin de Merlemont réside au « Vieux Castel ». Plus tard, un mur de soutènement en pierre de deux cents mètres de long est construit pour faire face au sud du château.
Au fil du temps, le château change de mains à plusieurs reprises. Ainsi, au XVe siècle, Pierre de Turgis en devient propriétaire, puis son gendre, Louis de Courtils, en hérite. Depuis lors, le domaine reste entre les mains de la même famille. En 1530, Louis 1er des Courtils fait construire l’aile du logis neuf à la pointe nord-est du château, marquant un nouvel élan dans son histoire.
L’année 1561 constitue un tournant lorsque Odet de Coligny, évêque de Beauvais, se convertit au protestantisme au château de Merlemont. Cette conversion pousse Jean 1er des Courtils à entrer en guerre contre le roi, ce qui conduit les catholiques à saccager le château.
LES AGRANDISSEMENTS
Pendant les XVIIe et XVIIIe siècles, le château se dote de nombreuses dépendances telles que des communs, un lavoir, une maison de maître, un séchoir et une ferme. En 1675, Jean de Courtils, troisième du nom, entreprend des aménagements majeurs, dont la création d’un escalier d’honneur de style romantique. Il développe également le parc en y ajoutant huit allées de charmilles, aménage une cour d’honneur au sud-est du château, prolonge la façade, crée un colombier et orne le grand salon de tapisseries beauvaisiennes.
Vers 1736, le château subit un incendie qui endommage une partie de la structure. Pendant la Révolution, les révolutionnaires détruisent le blason de la famille qui ornait le fronton du bâtiment. En 1858, les propriétaires décident de remplacer l’aile du logis neuf par une nouvelle aile de style classique, construite en brique et en pierre. Puis, au XIXe siècle, ils entreprennent l’agrandissement du château. Cependant, les bombardements des 25, 27 juin et 5 juillet 1944 infligent de graves dommages à l’édifice, car les Allemands de la Flakregiment 155 (W), responsables du lancement de bombes volantes V1, occupent les lieux.
LES RECONSTRUCTIONS
En 1965, une grande campagne de conservation permet de reconstruire la façade ouest dans un style néoclassique. Ensuite, en 1995, les propriétaires lancent une seconde campagne de restauration. Depuis lors, ils réalisent chaque année des travaux de réhabilitation. Par exemple, en 1998, ils restaurent le lavoir en contrebas du château.
Enfin, le 25 juin 2020, un arrêté inscrit aux monuments historiques les parties anciennes du château qui n’étaient pas encore protégées, telles que le pignon sud, le parc, le séchoir, le lavoir (y compris les façades et toitures), le grand mur de soutènement de la terrasse du parc, l’ancien potager et l’escalier d’honneur, assurant ainsi la préservation de ce patrimoine exceptionnel.
La Famille Des Courtils de Merlemont

D’azur au lion grimpant d’argent, armé et lampassé de gueules, portant au col, par un cordon, un écusson d’or au lion de sable.
Sources de la description : Jougla de Morenas.